"L’Homme déboula sur la Terre, zigouilla les bêtes, fissionna l’atome, traficota le gêne, modifia les organismes, acidifia les sols, plastifia les mers, et barbouilla l’atmosphère, tout cela en si peu de temps, quel talent ! Puis il nomma "nuisibles" ceux qui ne participaient pas à l’entreprise."
Sylvain Tesson
Oh punaise : Cette phrase culte d’Omer Simpson est bien la phrase du moment en France. La punaise de lit truste tout l’accaparement des médias. Est-ce une réalité sanitaire ou un épiphénomène comme savent si bien créer ces champions de l’information orientée ? Peut-être est-ce pour cacher d’autres réalités bien plus accablantes que celles des punaises de lit.
Donc, cet insecte devient star malgré lui. Dans l’éthologie, elle est juste présente pour statuer à un équilibre, dans l’inconscient collectif, elle vient aussi nous révéler certaines choses. Je vais tenter de vous proposer un décryptage de ce soi-disant nuisible qui est en fait la révélation d’un déséquilibre naturel et sociétal que l’Homme a tout simplement créé de manière inconsciente (ou pas). Seul l’Être humain et sa peur de l’autre, sa peur des autres, manifeste cette problématique, pour preuve, aucun autre animal ne s’est plaint de ce parasite.
Historiquement
Les dernières recrudescences de punaises de lit sont apparues lors des 2 guerres mondiales. Lors de la première, c’était dans les tranchées et lors de la deuxième, c’était dans les foyers. Quel sens ? Pas évident. Mais…
Lors de la guerre, il va y avoir à la fois un excès de cohésion et une absence de cohésion, nous sommes parasités ou nous sommes les parasites de quelqu’un. Excès dans le sens où les membres d’un clan vont devoir s’unir (l’union c’est la force) et être en accord pour combattre l’autre clan. Mais dans cette union, certains ne sont pas d’accord pour aller combattre ses semblables de l’autre clan. Ce qui revient à dire, qu’il y a un manque de cohésion entre les 2 clans qui se font la guerre, et donc un manque de cohésion entre les Êtres humains eux-mêmes.
La guerre, c’est l’attaque d’un clan par un autre, et nous les Êtres humains, nous attaquons nos frères humains (à noter que nous sommes la seule espèce à nous faire la guerre inter-individu). Nous attaquons nos semblables, notre sang, le sang de notre famille au sens large, la famille des Homo Sapiens Sapiens. Nous venons les transpercer de nos baïonnettes (lors de la première guerre mondiale) et de nos balles venant blesser et atteindre à l’intégrité de nos adversaires.
Nous avons connu l’invasion des allemands lors de la deuxième guerre mondiale et nos ainés ont pu se sentir parasités par ceux-ci car lors de l’occupation, les soldats allemands vivaient généralement dans nos foyers qui étaient réquisitionnés, vivant ainsi à nos crochets.
La guerre occasionne un déséquilibre par excès d’énergie masculine et un défaut d’énergie féminine Cela va se traduire par l’absence de paix et d’harmonie envers nos semblables.
"La guerre c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas et s’entre-tuent au profit de ceux qui se connaissent, n’arrivent pas à se mettre d’accord et ne se massacrent pas." Paul Valéry
Revenons au présent
Qui est notre bourreau ?
La punaise de lit est un insecte hétéroptère de la famille des cimicidae. C’est un des plus anciens parasites de l’être humain. Essentiellement hématophages (mange le sang), ils sucent le sang de son hôte ce qui occasionne des démangeaisons et des dermites.
Je note que la punaise de lit n’a pas de lien avec une certaine insalubrité, donc essayons de comprendre ce que cet insecte qui était là bien avant nous (100 millions d’années) veut nous montrer par sa présence excessive soudaine.
Qui sont ses victimes ?
Apparemment, les Êtres humains.
Comme précisé un peu plus haut, pour notre espèce, les cimicidae sont des parasites.
Qui sont les sauveurs ?
Les produits toxiques et chimiques qui ne laisseront aucune chance à ces insectes, notamment le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane, rien que devant ce nom, nous devrions avoir les paroles de Gandalf en tête : Fuyez, pauvres fous) qui est un produit interdit et cancérigène. Celui-ci a été utilisé dans les années 50 pour les exterminer. Mais la Nature reprenant toujours ses droits afin d’amener un équilibre nous fait bien comprendre qu’il va falloir mettre un sens à ce retour en force du dit nuisible plutôt que d’espérer son éradication par l’empoisonnement chimique. Cela dit, l’empoisonnement chimique est à la mode ces derniers temps…
Sortons du triangle dramatique de Karpman pour essayer de faire la lumière sur cette recrudescence spontanée de cet insecte.
En décryptage
C’est un parasite
Telle est la considération de cet insecte. Tout ce qui n’attrait pas au règne humain est considéré comme problématique pour celui-ci. Alors que les mouvements et les interactions ont une dynamique croissante depuis l’après guerre, les punaises ne se manifestent pas partout, et donc ne se manifestent pas n’importe où ; dans certains foyers, pas tous, dans certains transports, pas tous, dans certains lieux publics, pas tous. Elles vont venir piquer-sucer certaines personnes, mais pas toutes. Nous avons donc face à nous, un parasite sélectif mais qui, rappelons-le, ne sélectionne pas par hasard.
La parasitose vient nous manifester un déséquilibre, un manque de cohésion dans le clan. L’objectif du parasite, est de venir affaiblir une personne du clan afin que le reste de celui-ci s’occupe du plus faible. Nous sommes des êtres sociaux, et la cohésion inter-individus et avec l’environnement est important.
Le parasite peut aussi être le reflet de notre miroir : de qui suis-je le parasite ?
Le conflit du parasitisme pourrait être : vivre aux crochets de… car le parasite a besoin d’un hôte pour vivre.
Je vous laisse faire les rapprochements et les analogies avec le fait que l’Homme peut-être un parasite pour tout ce qui l’entoure.
Il suce le sang
Etant amateur de sang, cet insecte nous donne un autre indice. Il va falloir qu’il perce le derme et qu’il vienne sucer le sang de ces victimes. Il va donc percer notre carapace et venir se servir de notre divin nectar. On peut aller chercher les problématiques de clan, dans les liens de sang, dans sa filiation, dans sa généalogie. Le sang en hébreu veut dire DAM, et l’A-DAM, que nous sommes, car nous sommes tous des Adam, peu importe la religion, veut dire : relié à Dieu. En dehors de toute considération religieuse, sommes nous encore Homme de Foi ?
Il occasionne des dermatites
Le derme est l’équivalent chez l’homme de la carapace chez les tortues, de la peau épaisse des crocodiles, il nous amène donc protection. Protection contre les agresseurs, contre les prédateurs, il protège à notre intégrité, il nous évite les blessures. Le derme est le premier organe de protection. Une atteinte de celui-ci, nous signale une blessure, une atteinte à l’intégrité, une perte de protection. La localisation des dermatites nous donnera une autre information quant au ressenti vécu par la personne en proie avec son hôte qui serait "malveillant".
Le lit
Même s’il ne se manifeste pas uniquement dans le lit, ce haut lieu symbolique du couple et de la reproduction humaine, c’est néanmoins le nom qui lui est donné. Surfons donc et gardons sens et cohérence sur les informations qui nous sont données pour comprendre l’enjeu.
Le lit est le lieu d’union du couple, du couple sacré, de l’union du masculin et du féminin, de la sexualité pour la reproduction ou de la sexualité sacrée. Pour une union, il faut un équilibre. Il ne faut pas avoir un masculin dominant sur un féminin dominé et vice versa.
Le lit est également le lieu du repos, de la paix, de l’harmonie (et non des armes au nid).
Analyse du présent
Nous sommes peut-être sur un épiphénomène, mais regardons de plus prêt comment se porte la société. Cette punaise de lit vient nous raconter une histoire, elle vient nous révéler certaines choses, celles qui amènent déséquilibre.
Car tout est déséquilibré :
- de qui vivons nous aux crochets ? Est-ce le pauvre qui essaye de s’en sortir avec certaines aides ? Ou l’ultra riche qui est un assisté par la société ? Sans nous, le riche n’est rien, sans eux, nous sommes tout. Est-ce les migrants, fuyants leurs difficultés en venant chez nous, difficultés en partie causées par le parasitisme occidentale du passé lorsque nous les exploitions pour certaines ressources ?
- Qui est venu percer notre derme, notre carapace ces dernières années ? Papa Etat, par son excès d’autoritarisme : coups physiques avec les gilets jaunes, les vaccinations forcées pour ne donner que 2 exemples et coups moraux (qui sont aussi violent qu’un coup physique) avec les mesures sociales délétères permanentes depuis des années faisant en sorte que nous nous montions les uns contres les autres. La société stigmatise certaines personnes afin de nous désunir et de remettre tous nos malheurs sur les quelques uns qui essayent de survivre.
- L’Etat est sensé nous amener Protection, mais il nous blesse de manière réelle, virtuelle ou symbolique.
- Sommes-nous en cohésion entre frères humains ? NON. Sommes-nous en cohésion avec ce et ceux qui nous entourent ? NON. Sommes-nous en cohésion dans nos propres clans familiaux ? Pour beaucoup, c’est NON.
- Avec la symbolique du sang, sommes-nous reliés à Dieu (ADAM) ? Pas tous. Notre désintérêt pour ce que l’on appelle Dieu, que je nommerai le Créateur de toute cette intelligence de vie (je ne fais aucune référence aux religions qui ont perdu leur dénomination première de reli-gare qui est de relier car elles font la plupart du temps, l’inverse) nous amène à une volonté de ne plus croire en rien et de se priver de certaines croyances et d’une réalité de reliance entre les êtres humains. Que nous le voulions ou non, tout est relié (Cf le formidable ouvrage de Jocelin Morrison et Romuald Leterrier – Tout est relié aux Editions Guy Tredaniel).
- Avons nous un masculin et un féminin équilibré ? NON.
- Le patriarcat et l’excès d’autorité de nos gouvernants amènent un déséquilibre opposé qui est le féminisme exacerbé (je ne parle pas du féminisme qui souhaite améliorer la condition des femmes et la recherche de l’équité entre individus mais de celui qui veut éradiquer l’homme, façon Sandrine Rousseau).
De plus, une nouvelle pensée, qui croit de manière exponentielle, est celle du non genrisme, soit l’eugénisme à son paroxysme, nous ne sommes ni homme ni femme. On ne veut que des êtres semblables avec un standard physique et mental au lieu de privilégier la diversité qui fait la richesse de l’Être humain. La psychopathologie de nos élites et de ceux qui les croient nous incite à ne plus croire aux lois biologiques et en la dualité nécessaire à l’équilibre de ce monde qu’est le mariage du féminin et du masculin.
- Où en sommes nous dans la sexualité, dans l’union du féminin et du masculin dans la matière ? Depuis quelques semaines, voire mois, les instances dirigeantes encouragent les plus petits à être éveillés à la sexualité, avec l’inclusion dans les programmes de l’éducation nationale d’une approche dénuée de sens, d’équilibre et de cohérence. Papa État veut nous inciter aux plaisirs individuels, à la découverte du sexe. Cependant, cette incitation est orientée avec des pouvoirs d’adultes et non par la découverte naïve d’une situation qui serait en capacité d’être accaparée par l’enfant. On épuise les énergies masculines et déséquilibre les énergies féminines, cela pour libérer certaines tensions et certains stress… L’idéal ne serait-il pas de faire en sorte que les enfants n’aient pas de stress ?
Ce que nous pouvons faire pour l’uni-vers
Quelle est l’invitation d’évolution offerte par la punaise de lit ? (Ce n’est qu’une liste non exhaustive)
- Remettons de la cohésion entre les espèces, entre l’homme et ce qui l’entoure.
- Remettons de la cohésion, de l’amour dans les familles de sang.
- Remettons de la cohésion dans le groupe, que les plus forts protègent les plus faibles au lieu de les attaquer et les asservir.
- Que l’homme en excédant de masculin protège son féminin, que la femme en excédant de féminin protège son masculin. Que l’homme en excès de féminin protège son masculin et que la femme en excès de masculin protège son féminin.
- Remettons de l’équilibre dans les foyers, dans les lieux de cohésions sociales, remettons du respect entre les êtres humains, unissons nos féminins et masculins, n’éteignons pas ce féminin chez les hommes, n’éteignons pas le masculin chez les femmes mais retrouvons l’équilibre dans cet état de déséquilibre complet.
- Laissons les enfants se découvrirent sans les obliger à subir les répercutions de nos blessures d’adulte. Les intentions et les incitations proposées et posées par la psychopathie de la bien-pensance élitiste entrainent chez les enfants, un déséquilibre de leurs énergies, de leurs représentés, de leur tao (yin-yang) et de leur développement.
- Soyons dans l’accueil et la réception de toutes ces énergies. Réconcilions notre féminin et notre masculin intérieur, ce yin et ce yang…
Le retour à la cohésion des peuples face à un autoritarisme d’Etat qui ne souhaite que la division de celui-ci est peut-être le message qu’il faut retenir de ces punaises. Ils ont voulu nous diviser, à nous de nous unir dans l’Amour. et sans violences. Protégeons-nous les uns les autres, soutenons nous les uns les autres. Remettons de l’égalité entre nous, entre nos semblables et de l’équité entre homme et femme afin d’avoir une harmonie entre le féminin et le masculin.
Le respect d’autrui, de part ce qu’il est, ce qu’il a vécu, ces expériences et son histoire sera le salut de l’espèce humaine qui manque cruellement d’entente et de cohérence.
Tout comme le covid a pu nous démontrer les déséquilibres sociétaux et la réalité des facettes de conflit que nous devions faire évoluer, la punaise de lit nous amène un message dans cette logique du vivant. Ecoutons ce message ou d’autres signaux seront envoyés de façon exponentielle tant que nous n’aurons pas compris celui-ci.
Comme le colibri, faisons chacun notre part. Nous sommes créateurs de ce Monde, faisons en sorte de changer l’image de notre Création…
Article écrit par Sébastien Moret - Accompagnant en santé
Comments