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sebastienmoretther

Les sagesses d’Hippocrate (première partie)





Malgré les difficultés à évoquer certaines thématiques autour de la médecine quand nous ne sommes pas issu de cette corporation, j’avais à cœur de remettre au cœur de notre philosophie de santé les sagesses d’Hippocrate, l’un des pères fondateurs de la médecine, mais surtout père fondateur de la Naturopathie. Cet article arrive à point nommé suite aux regrettés départs de 2 figures de cette discipline millénaire, Irène Grosjean et Daniel Kieffer. Cela me tient encore plus à cœur car la presse mainstream se vante du décès de ces personnes et encourage et souhaite, avec toute la part d’ombre que nous pouvons leur connaitre de tout faire pour enterrer la Naturopathie.



Revenons à notre cher Hippocrate (460av JC- 377av JC),  ce médecin qui était également philosophe, était un pionnier dans son domaine par sa capacité de clairvoyance et de cohérence dans les relations du et au vivant. Pour rappel et pour ceux qui n’ont aucune notion concernant les préceptes de la médecine allopathique, les médecins, lors de leur présentation de thèse à l’issue de laquelle ils seront les garants de la santé de leur patient et obtiendront le titre de Docteur en médecine, prêtent le serment d’Hippocrate. En prenant un peu de recul sur l’évolution de la médecine occidentale (dite allopathique) qui a à peine 200 ans par rapport à des médecines telles la médecine traditionnelle chinoise, l’Ayurveda ou encore la médecine des peuples premiers qui elles ont des milliers d’années d’expériences et d’empirisme, cette médecine allopathique assoit son pouvoir et se veut être l’unique voie de la santé en occultant la réalité de la complémentarité de toutes les approches en santé.


Nous voyons à ce jour que la médecine allopathique s’est fondée comme l’anti précepte de la philosophie de santé de celui à qui elle prête serment (le fameux serment d’Hippocrate). Certains dirons qu’il doit se retourner dans sa tombe, servons-nous de sa lumière d’âme pour œuvrer à notre santé et à celle des autres.

Reprenons donc quelques citations pleines de bon sens et de cohérence de ce naturopathe, médecin et philosophe. Cette liste est bien évidemment non exhaustive.

Nous verrons dans cette première partie :

-       Que ton aliment soit ta seule médecine

-       Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir.

-       Avant de guérir quelqu'un, demandez-lui s'il est prêt à abandonner les choses qui le rendent malade.

Dans une deuxième partie, qui sera dans un prochain article, nous verrons :

-       La crise de guérison, c’est une période de régression, ce qui veut dire, en réalité, un processus de retour à la santé, vers la condition originelle de l’être.

-       La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin.

-       L’homme doit harmoniser le corps et l’esprit.

-       C’est la nature qui guérit les malades.

 

 

 

1) Que ton aliment soit ta seule médecine.

 




Voilà l’une des principales citations qui est aujourd’hui occultée par la médecine allopathique et par toutes les autres instances de santé. L’alimentation devrait être au cœur du système et devrait être considéré comme le premier médicament pour chacun. Certaines professions s’attellent à mettre au centre de leur prise en charge cette alimentation et l’équilibre des micros nutriments pour le bon fonctionnement du corps humain. Ce qu’il faut savoir et connaître, c’est que votre référent en santé n’a aucune notion concernant l’alimentation sauf s’il a choisi de s’instruire par lui-même. En effet, lors des études de médecine, et les défenseurs de cette réalité le rappellent, quasiment aucune formation digne de ce nom n’est enseignée. Quelques heures et encore. Or, la problématique alimentaire doit être au cœur d’une prise en charge médicale. Le médecin, s’il ne s’est pas intéressé à ce volet de son propre chef, n’aura aucune capacité à vous orienter. Combien de médecins, lors d’une pathologie vous ont parlé de votre alimentation en consultation ? Quasiment aucun… si ce n’est aucun… Malheureusement pour nous tous !

Comment est-il possible d’accepter le fait de se nourrir d’aliments arrosés de produits tellement dangereux que les agriculteurs se protègent tels des laborantins de laboratoires P4 et de ne pas mettre un lien de cause à effet d’un premier déséquilibre en santé et d’apparition de maladies ? J’écrivais dans mon essai qui avait pour objectif de remettre de la cohérence dans la logique du vivant lors du confinement de 2020 (téléchargeable gratuitement sur mon site dans la rubrique Lecture) que l’OMS, si elle se prétendait être l’organisme qu’elle prétend être, devrait alerter et interdire l’utilisation de produits hautement toxiques sur les aliments.



Oeuvrant au sein d’un maraichage en agriculture biologique, il me paraît inconcevable aujourd’hui de ne pas me nourrir des produits naturels, sains, bruts et sans produits. Reprenons les chemins de nos cuisines avec des produits bruts sans produits toxiques, et pour cela, il est primordial de se rapprocher des producteurs locaux, de les connaître et de connaître leur manière de cultiver. Afin d’éviter l’ajout de produits toxiques, nous devrions nous éloigner des produits transformés de l’industrie agro-alimentaire qui ne cherchent que son propre profit et non la qualité nutritionnelle et de santé de ses produits.

 

Il en va de notre volonté personnelle d’œuvrer pour sa santé en consommant de la nourriture locale, de saison, et si possible biologique.



Manger de cette manière n’est pas plus chère si nous calculons à moyen et long terme. Moins de maladies, moins de pathologies, moins de troubles, moins de carences, moins d’obésité, plus de régénération cellulaire, plus d’énergie, etc…

Guillaume Fond, médecin psychiatre, qui a sorti un livre récemment (Bien manger pour ne plus déprimer), disait que nous pouvions soigner un tiers des dépressions juste en changeant l’alimentation des dépressifs… Rendez vous compte de la puissance de ce carburant-nourriture pour votre corps et votre mental?

Aujourd’hui, l’alimentation proposée est plus un poison qu’une médecine. Revenons à quelque chose de plus rationnel.

 

Je ferai une petite parenthèse sur la consommation d’eau, car il y aurait des chapitres et des chapitres à développer. Aujourd’hui, l’eau est remplie de pesticides, de produits médicamenteux, de produits chimiques toxiques, et j’en passe… L’eau est une molécule magique, encore incomprise, avec beaucoup de secrets à révéler. L’eau du robinet, aussi potable soit-elle, n’est pas pure et peut à long terme causée du tort, l’eau en bouteille plastique n’enrichit que les industriels qui ne créé rien (à part du plastique) et revendent ces eaux à des prix complètement dingue. Marc Henry préconise une eau osmosée, réinformée et dynamisée avec adjonction d’eau de Quinton A ce jour, nous sommes très très loin du compte.

 

Des solutions simples et efficaces peuvent être mise en place rapidement. Revenir à une rationalité et une cohérence est primordiale. Afin de ne pas surcharger ce passage, j’y reviendrai dans un article plus long dans les prochains mois après une intégration du premier tiers de formation que j’effectue en Naturosophie (chère à Gérard Malisani).

 

Les premiers gestes à adopter :

-       Bien mâcher (c’est peut être l’un des points les plus important).

-       Manger des produits bruts, d’origine locale, naturelle (bio) sans produits de synthèse et de saison.

-       Bannir au maximum les produits transformés.

-       Consommer au minimum, voire supprimer les viandes rouges, les produits laitiers issus de la vache, les gros poissons (situés en haut de la chaine alimentaire), les crèmes glacées, les sodas, le sucre transformé.

-       Boire une eau de qualité (Mont Roucous ou une eau du robinet filtré par un Berkey ou osmose inverse ou avec des filtres charbons)

 

 

 

2) Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir.

 

Il faut aller à la cause de la cause de la cause, c’est ce que disait Hippocrate. Et ce en pistant dans toutes les périodes de la vie, ce qui s’appelle la chronobiographie.


La médication peut être bénéfique de manière temporaire mais ne devrait pas être la norme quand elle est à vie. Je précise que je ne vous invite absolument pas à arrêter la prise de vos médicaments. Cela revêt de la compétence du médecin et certainement pas de la mienne. Mais il est encore autorisé d’avoir un peu de bon sens.

 

Les pathologies, maladies et troubles du comportement sont toujours la meilleure réponse trouvée par le cerveau à une question que je ne me suis jamais posée. Bruce Lipton dans La biologie des croyances (Editions Ariane), que je vous encourage à lire, nous amène cette information : le cerveau fonctionne à 95% d’inconscient et 5% de conscient, il enregistre des milliards d’informations à la seconde (je vous laisse faire le calcul de la part inconsciente) et c’est un ordinateur fonctionnant comme un émetteur récepteur (comme un poste de radio) avec lequel toutes les cellules de notre corps sont connectées.



Lors d’un sur stress post traumatique, le cerveau, qui n’a pas trouvé sa solution, qui a été pris à contre pied, qui s’est retrouvé en inhibition de l’action, comme sidéré, pétrifié, sans réponses face au danger va mettre en place un programme. Il faut comprendre que ce sur stress est également vécu en dehors du champ de conscience et dans l’isolement, c’est à dire que je peux être en présence d’autres personnes mais que ce sur stress est vécu profondément seul, où je n’ai pu ou pas su exprimer les choses. Ce sur stress post traumatique va avoir un impact sur le cerveau avec la mise en place d’un programme, d’un logiciel, d’une clé USB, appelez cela comme bon vous semble, avec l’image qui vous parle. Lors d’une relecture réelle, virtuelle, imaginale ou symbolique de ce sur stress par l’intermédiaire des éléments dans ce logiciel, le programme va se mettre en route et va nous amener à la perturbation du corps humain en manifestant une maladie, une pathologie ou un trouble du comportement.

 

Il faudra alors pister dans :

-       ce que j’ai vécu

-       la périnatalité

-       la généalogie.

 

La vie commence au moment de la conception, lors de l’union du spermatozoïde et de l’ovule pour ne former qu’une cellule qui se divisera de manière organisée et intelligente pour former le futur être en devenir.

Le vécu de la personne est important, et nous verrons avec une autre sagesse d’Hippocrate qu’il est impossible de soigner sans avoir connaissance de ce qu’a vécu ou est en train de vivre la personne en souffrance. Comment peut-on vivre sans stress en allant au travail avec un patron tyrannique ? Comment pouvons nous être en paix, en confiance et en équilibre avec un mari ou une femme pervers(e) ? Comment pouvons nous nourrir et protéger sereinement nos enfants quand nous avons une difficulté permanente à pouvoir leur offrir un toit et de la nourriture ? Ce ne sont que des exemples, et il y autant de vécu traumatique qu’il y a d’être humain sur Terre.



La périnatalité, qui regroupe la période de 9 mois avant la conception jusqu’au 9 mois après accouchement (voire les 1000 premiers jours de vie cher à Boris Cyrulnik) est une période importante, souvent négligée. Aujourd’hui, des études montrent que les sur stress vécus (et il y en a beaucoup) par la mère peuvent avoir ou ont un impact sur le fœtus et va provoquer la mise en place d’un programme afin de donner à l’être en devenir une possibilité de faire évoluer cette information et la transmuter. Ce qui est perçu comme une fragilité est une capacité incroyable d’évolution pour la personne et son clan.









Et enfin, il faudra pister dans la généalogie afin de repérer les répétitions, les fragilités vécues par les familles, les différentes pathologies et les transmissions de fragilités. En effet, une transmission génétique et épigénétique amène la personne à œuvrer sur la difficulté de clan, de la modifier, de la transmuter et d’évoluer là où les aïeux n’y sont pas arrivés.

 


En oeuvrant sur sa santé, c’est aussi sur celle des aïeux et des descendants que nous oeuvrons. C’est l’évolution vers la lumière de l’être humain et de nos frères et soeurs humains qui est en jeu.

 

 

 

3) Avant de guérir quelqu'un, demandez-lui s'il est prêt à abandonner les choses qui le rendent malade.

 

 

Jusqu’où sommes nous prêt à aller pour vivre en bonne santé ? Quelles vont être nos limites, nos peurs, nos croyances limitantes qui vont nous empêcher d’entrevoir un équilibre en santé ?

 

Par mon expérience, j’observe que cette question est fondamentale mais très difficile dans la projection d’un avenir qui pourrait être radieux.

 



Einstein disait qu’il était folie de croire à un changement en répétant toujours les mêmes erreurs. Soit tu changes, soit l’histoire se répète.

Tout est dit, il n’y a plus qu’à agir. Oui mais comment ?

 

Dans une ancienne vie, d’il y a quelques années, j’ai soigné beaucoup de personnes, dans un premier temps uniquement sur le plan physique, puis, de part ma curiosité et l’envie de soigner au mieux les personnes qui se présentaient dans mon cabinet, j’ai décidé d’avoir une approche globale. De ce fait, j’ai ajouté l’approche énergétique, émotionnelle, nutritionnelle, psychique et spirituelle. Le simple fait de connaître son patient, de l’écouter, de l’orienter et de lui permettre d’entrevoir ce qu’il vit de manière différente, des miracles se produisent. Et ce sont eux les Héros (je tiens cette vision du patient tel un héros par l’intermédiaire de Judith Van Den Bogaert), ce sont eux qui ont tout fait pour entrevoir la guérison, car ils se sont autorisés une prise de conscience de l’origine de la problématique et ont ensuite agi pour changer. Ces personnes ont su sortir de leurs peurs et entrer dans l’amour, l’amour d’eux mêmes, de la vie, de leur prochain et des difficultés traversées qui font de ces personnes les êtres à part entière qu’ils sont à l’instant T.

 

Certains y sont arrivés, d’autres non. Je n’ai pas eu que des histoires fabuleuses. J’ai également appris des patients qui n’ont pas su transmuter et sont décédés avec leur bagage beaucoup trop lourd pour entrevoir une guérison. C’est la vie, mais ils m’ont tout autant enseignés que ceux qui ont guéri. Et pour cela je les remercie (je pense bien évidemment à mon papa qui a été la plus grande leçon que j’ai pu entrevoir).

 



Tant que nous sommes en-vie, avec des envies (aussi futiles soient elles, comme aller boire un café, les pieds dans l’eau au bord de la mer), il faut tout mettre en œuvre pour les réaliser. Impossible ? Alors je vous propose d’entrevoir la situation différemment. J’aime proposer cet exercice. Si je vous montre la paume de ma main, vous voyez la paume de ma main, mais si je la retourne, vous voyez le dos de ma main, mais cela reste ma main. C’est juste une autre vision de celle-ci et donc de la situation. 

1+1= 3 nous dit Jean Philippe Brébion. Avec l’exemple précédent, il y a la face palmaire de la main + la face dorsale de la main + la main (ou l’énergie dépensée pour entrevoir différemment la situation) = prise de conscience vers la guérison.

 

J’ai beau avoir la belle voiture, la belle maison, la belle photo de famille, les vacances tous les 2 mois, si je suis triste, malade ou en dépression, c’est qu’il y a un déséquilibre quelque part et qu’il m’est invité à corriger et changer ce qui m’amène souffrance.

 

Autorisez vous à transformer le verbe Avoir en verbe Être


 

Retrouvez dans quelques jours la deuxième partie de l’article. En attendant, êtes vous prêt à être accompagné afin d’obtenir des clés de compréhension pour agir par vous mêmes pour votre santé ? N’hésitez pas à me contacter pour un rendez-vous ou une prise d’informations.



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