Revenons à notre cher Hippocrate. Après les 3 premières sagesses, en voici, dans cette deuxième partie, en voici 4 autres.
1) La crise de guérison, c’est une période de régression, ce qui veut dire, en réalité, un processus de retour à la santé, vers la condition originelle de l’être.
Accueillons ce qui nous arrive, aussi bien de manière individuelle que collective.
TOUT EST BIEN-FAIT
L’idéogramme chinois de crise nous réfère a 2 possibilités : soit nous sommes en danger de mort, soit nous sommes dans une opportunité d’évolution. A ce jour, c’est la première possibilité qui est prédominante lorsque la maladie qu’est la crise de guérison survient. Il n’y a qu’à voir les campagnes autour de la maladie : Journée de la lutte contre le cancer, il faut se battre contre la maladie, nous sommes en guerre (phrase du président de la République face à un virus). Toutes ces métaphores guerrières envers cette incompréhension du vivant nous amènent à se situer dans un danger de mort plutôt qu’une opportunité d’évolution.
Je vous invite donc à voir en toute crise une possibilité d’évoluer, et c’est ce qu’Hippocrate, par cette phrase nous invite à faire.
La pathologie n’est pas une fatalité, elle est le fruit d’une évolution et d’une adaptation. Une prolifération cellulaire nous amènerait à avoir un super organe, un trouble fonctionnel tel l’hyperthyroïdie nous amènerait à faire + au niveau de cet organe, etc…
La Médecine Nouvelle Germanique du Docteur Hamer, nous amène à une autre compréhension du vivant. Comme il le dit lui-même, il n’a fait que reprendre, avec ses travaux et ses recherches, ce que d’autres avaient déjà mis en évidence. Le corps répare de son conflit biologique suite à un sur stress post traumatique. Cette résolution de conflit n’est pas la guérison. Ce n’est pas parce que mon corps a entamé un processus de réparation que je suis guéri. Mais je suis en chemin, je suis sur la bonne voie, et la guérison sera entrevue quand la compréhension de ce qui est vécu sera intégré et que nous aurons eu la capacité de faire sien cette épreuve.
Depuis des dizaines d’années, nous sommes en crise, que ce soit au niveau de la santé, de la politique, du climat, etc... Lorsque cela dure aussi longtemps, cela ne s’appelle plus une crise mais un système car nous n’avons pas compris la réalité de ce qui se jouait et que nous avons besoin de ce système pour évoluer.
Prenons comme exemple ce que j’aime à appeler une pathologie sociétale comme Alzheimer. Pourquoi sociétale ? Car cette pathologie ne se déclare pas partout et n’importe où. Que vivent les personnes âgées qui déclarent un Alzheimer ? Elles ont principalement une perte de mémoire et une perte de repère spatial et temporel. La mémoire est située, non pas uniquement dans le cerveau, mais dans chaque cellule du corps, et notamment l’épiderme, qui est l’un des sièges principal de la mémoire. Pour les repères spatiaux, ce sont les reins et les repère temporelle la thyroïde (organe du temps par excellence). Pour résumer, ces personnes vivent des grands conflits de séparation, dans des situations où tout s’écroule, ce que j’ai construit s’écroule, je me sens abandonné, rejeté, seul au milieu de rien, avec des situations où il aurait fallu modifier le temps (l’arrêter ou l’accélérer).
Observons maintenant, dans les pays (dit) développés (car ce sont dans ces pays que la maladie d’Alzheimer est présente). Les vieux (excusez moi le terme) sont le fardeau des familles et de la société. Ils ne servent ‘plus à rien’, nous coute cher et ne sont plus productif. De plus, avec les éclatements géographiques et les conflits familiaux, les personnes âgées vivent isolés des personnes qu’elles aiment. Et quand elles ne peuvent plus rester chez elle, elles vont à l’Ehpad où elles ne ressortiront de cet établissement que les 2 pieds devant (c’est la réalité, soyons en conscient)
Cette pathologie est sociétale et il faut, comme toute autre pathologie, la comprendre.
Ce n’est qu’une petite partie de compréhension de cette maladie, mais nous pouvons agir. Cette maladie qui se développe de plus en plus, cette crise comme précédemment décrite, nous invite à changer et à considérer les personnes âgées différemment.
Vous pouvez appliquer cette réflexion à toute pathologie de grande échelle car c’est une invitation à évoluer. Si nous ne changeons rien, il ne se passera rien. Se référer à la sagesse numéro 2 de la première partie.
2) La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin.
Si nous reprenons la phrase d’Ambroise Paré, Je soigne et Dieu guérit, cela remet au cœur même de la personne sa pleine potentialité de guérison, et redonne au malade, sa responsabilité et sa souveraineté dans la santé et son équilibre.
Les personnes oeuvrant dans le domaine médical, para médical, dans la psychothérapie, l’accompagnement ne sont que des guides, des personnes qui proposent et tendent une main afin que la personne malade, qui saisit cette main, puisse entrevoir ce saut quantique qu’est la guérison. En aucun cas la guérison ne doit être attribué au soignant. Le danger, qui a déjà était dépassé dans une certaine philosophie médicale aussi bien du coté du soignant que du patient, est d’être dans la toute puissance du thérapeute.
Ce n’est pas le médecin, qui en donnant le bon médicament vous guérit, c’est votre corps qui a pris l’information de ce médicament qui lui a permis de soutenir une activité biochimique et biologique au sein de celui ci pour faire disparaitre les symptômes. Ce n’est pas le chirurgien en enlevant une masse tumorale qui vous a guérit, c’est votre corps qui a oeuvré à sa guérison en activant certains processus de réparation. Ce n’est pas le naturopathe avec certains compléments alimentaires, des conseils diététiques et d’hygiène de vie qui vous a guérit, c’est vous qui avez eu la capacité de mettre en place ses conseils et avez eu l’opportunité de retrouver un équilibre.
S’il y a bien une chose que je tire de mes années d’expérience dans la santé, c’est l’humilité que doit avoir le soignant en reprenant sa juste place d’accompagnant. C’est pour cela que j’ai créé mon approche en tant qu’accompagnant en santé car je suis sur d’une seule chose, c’est que je ne suis en rien responsable de la guérison des personnes qui franchissent le seuil de mon cabinet. Je les aide à comprendre différemment leur maladie, leur pathologie et/ou leur trouble du comportement afin que chacun puisse guérir.
Dans une notion naturopathique, pour arriver à cette guérison, il nous faut de l’énergie vitale. C’est pour cela, qu’une fois arrivé à un certain seuil dû à l’âge, due à la consommation d’énergie pour réparer un tissu suite à une maladie, due à l’élimination de substances toxiques et/ou pathogènes, que le corps finit par interrompre son fonctionnement et que nous arrivons à la fin de notre existence sur cette Terre en rendant notre corps matière à la Nature (La Mort)
Essayons de préserver ce capital en respectant les lois de la nature et du vivant aussi longtemps que possible si nous souhaitons vivre. De toute façon, nous allons mourir alors autant vivre sans en avoir peur.
Gardons la foi en cette logique du vivant.
3) L’homme doit harmoniser le corps et l’esprit.
Cette phrase est d’une importance qu’elle pourrait être celle que nous devrions mettre au premier plan, pourquoi ?
On ne peut soigner le corps sans soigner l’esprit et on ne peut soigner l’esprit sans soigner le corps. La médecine est séparatiste. Elle sépare en plusieurs spécialités, des hyper spécialisations, très utiles, mais le lien nécessaire, la réunion des informations permettant la compréhension n’est que trop rarement effectué par le corps médical. J’en veux pour exemple ma grand mère, qui a eu différents traitements par différents spécialistes sur une même période, qui ne se sont pas concertés et qui a eu une intoxication médicamenteuse délétère à sa santé. La prise en charge globale avec suppression de quasiment tous ses médicaments a fait qu’elle a retrouvé un équilibre et se portait bien mieux ensuite. Nous apprenons de nos expériences passées, utilisons celles ci pour que chaque déséquilibre se transforme et évolue vers l’harmonie.
Il est vrai que dans notre société et l’approche médicale proposée, quand on soigne le corps, on ne soigne pas l’esprit, c’est à dire qu’on ne cherche pas le dysfonctionnement originel de la pathologie. De part mon expérience de 15 années de kinésithérapie, les alternatives en santé sont très peu, voire jamais proposées. Les personnes sont plus souvent orientées afin de traiter la conséquence à coups de chirurgie, de chimiothérapie, de rayons, de médicaments sans aller à la cause de la cause. Une hyperglycémie et hop, un hypoglycémiant, sans comprendre pourquoi le corps, à l’instant T a besoin d’un taux élevé de sucre dans le sang. La formidable machine qu’est le corps humain a trouvé une solution à une situation ponctuelle suite à un sur stress post traumatique.
Le médicament peut avoir un intérêt tout aussi ponctuel si nous amenons compréhension dans le lien entre ce que vit la personne et son symptôme. J’appelle cette manière d’aborder la santé du soin palliatif précoce micro dosé. On nous donne une pharmacopée de long terme pour éteindre le signal d’alerte afin de vivre sans douleurs, masquant les symptômes et forcer à un équilibre médical qui peut être encore plus délétère. C’est comme éteindre le voyant d’essence quand le réservoir est vide, et continuer à rouler sans remettre d’essence. Le résultat ne sera pas favorable à un bon dénouement.
Dans l’autre sens, Lorsque l’esprit est soigné, on en oublie le corps. Nous sommes anesthésié par des anti dépresseurs, des anxiolytiques, d’anti douleurs sans comprendre ce qui est vécu, pourquoi nous arrivons dans un tel état d’atteinte psychique. Nos émotions sont coupées. Et lorsque la médecine décide de soigner l’esprit, vous êtes envoyé en hôpital psychiatrique, haut lieu de la déconnexion et de la séparation au réel.
Jacques Collin nous dit en utilisant une belle métaphore, qu’il est primordial d’établir un dialogue musical avec la maladie et non la combattre. Sa métaphore nous invite à redevenir notre propre chef d’orchestre afin de jouer la plus belle partition de notre vie dans l’équilibre de la santé et du respect du vivant. Rien n’est bien, rien n’est mal, tout est juste. Mais il faut le comprendre pour l’intégrer et évoluer.
4) C’est la nature qui guérit les malades.
Dans cette citation, Hippocrate nous réfère à l’intelligence de la nature et du vivant. Sans cette intelligence, nous ne serions pas là. De tout temps, la Nature nous a permis de survivre et de subsister à nos besoins. La médecine allopathique est une formidable médecine d’urgence. Lorsque vous faites un arrêt cardiaque, les évolutions en terme de réanimation ont permis à beaucoup de revenir d’entre les morts sans séquelles (je peux témoigner pour avoir participé à la réanimation d’une personne il n’y a pas si longtemps que cela). Lors d’une fracture, la chirurgie peut être primordiale, et à une autre époque, nous serions peut être en train de mourir de cette fracture dans des grandes souffrances. Lors d’un AVC, les produits injectés dans un temps rapide, permettent aux personnes déclarant cet accident de diminuer les séquelles. Mais cela n’amène pas à la guérison.
En ce qui concerne les pathologies dysfonctionnelles et les pathologies chroniques, l’incompréhension de la logique du vivant de cette médecine moderne l’amène sur un chemin de défaillance et d’entretien d’un déséquilibre. Je vais prendre une exemple pour éclairer mon propos : l’hypercholestérolémie. Si vous avez un taux supérieur à la soi-disant norme, la médecine vous propose de diminuer ce taux.
Petit rappel, cette norme arbitraire décidée par l’OMS (dans ce cas son nom serait l’Organisme des Maladies de Société) est constamment diminuée. Pour quelle raison ? J’ai appris lors d’une discussion avec un médecin, que de part ce taux arbitraire, la moitié de la population devrait être sous traitement. Est ce de la médecine ou du business pharmaco industriel ? Revenons à notre médecine allopathique face à l’hypercholestérolémie. Elle ne cherche pas à comprendre pourquoi à l’instant T ce taux est élevé. Ce n’est pas anormal, c’est une situation d’adaptation très cohérente, par le corps humain et l’un de ces ordinateurs qu’est le cerveau. La problématique est que si le taux est à 2 au lieu de 1,5, c’est que la fonctionnalité de ce taux est utile au corps. Il faudrait amener compréhension sur la réalité d’une augmentation qui est temporaire et non à vie de ce taux. Car la prise d’hypocholestérolémiant va entrainer une compensation sur d’autres parties du corps afin de contre carrer cette diminution. Le cholestérol est vital (c’est la nourriture principale des cellules cérébrales), et vouloir le contraindre en étalonnant une norme universelle alors que le cerveau cherche une solution à une problématique individuelle nous prouve que nous ne comprenons pas l‘intelligence du vivant.
Je ne suis pas en train de vous dire de ne rien faire ou d’arrêter vos médicaments mais je vous invite à la réflexion de l’intérêt de ce déséquilibre.
La nature est intelligente, elle ne veut pas votre mal mais au contraire, elle cherche à vous maintenir en vie afin que l’espèce évolue. Normer de manière universelle sans se soucier de la singularité de chaque être en vient à nous amener vers un homme unique qui s’appelle tout simplement de l’eugénisme et mène droit au transhumanisme. Nous perdons notre singularité qui fait de nous la personne unique et magnifique que nous sommes. La volonté de départ n’est pas négative, mais en poussant la réflexion, elle nous déconnecte des lois du vivant. Nous sommes des êtres biologiques, donc en lien avec la logique du vivant. A toute pathologie conviendrait de rechercher l’origine du sur stress post traumatique dans la chronobiographie qui occasionne un déséquilibre sans pour autant contraindre à cette formidable adaptation temporaire vitale pour chacun.
Nous sommes le fruit de milliers d’années d’évolution et d’adaptation. La Nature nous offre ce qu’elle a de plus merveilleux car nous faisons partie intégrante de cette Nature. Nous ne pouvons nous couper de cela car nous ne sommes pas des robots isolés de ces vibrations et nous ne sommes pas constitués de matière inerte. Nous sommes des êtres corpusculaires et vibratoires. Tout autour de nous, tout ce qui est issu des règnes du vivant, du monde astral, au monde minéral en passant par le règne micro myco bactério viral et le règne mycélial, puis le règne végétal et encore le règne animal pour finir avec le règne humain, tout cela vibre en reliance avec le règne spirituel. Toutes les vibrations de ces règnes sont présentes dans l’univers pour que nous puissions être en équilibre.
Associons la vibration et la biologie, en lien avec la physique quantique et la biochimie afin d’arriver à la médecine du 21ème siècle qui sera de prendre en compte la totalité de l’approche du vivant dans sa double réalité : biologique et vibratoire.
Je conclurai le fruit de mes réflexions sur ces sagesses par cette phrase : Le tout contient chaque partie et chaque partie est le tout. Les clés sont entre vos mains, utilisez les à bon escient.
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