Dans une définition de sens commun, le système immunitaire correspond à l’ensemble des mécanismes de défenses de l’organisme. Très souvent, il est employé une vision guerrière de ce système, c’est à dire qu’il lutte contre des agressions extérieures que sont les bactéries, les virus et les parasites. Le rôle du système immunitaire est de défendre, et en l’occurrence ici, défendre l’intérieur.
Ce qu’il faut savoir, c’est que notre corps est peuplé d’agents dits pathogènes (mycobactéries, bactéries, virus, parasites….). Pour preuve, les nombreux microbiotes
(intestinal, cutané, buccal, vaginal,…) présents dans notre organisme. Nous avons 10 fois plus de mycobactéries, bactéries et virus en nous et sur nous que de nombre
de cellules dans notre corps. Et pour autant, il n’y a pas d’emballement immunitaire, ni de réaction inflammatoire constante. C’est ce qui est appelé l’immunomodulation. Si celle ci n’existait pas, notre système serait en guerre permanente.
Cet article n’a pas pour but de faire un cours de biologie centré sur ce système, mais d’amener une autre vision d’un emballement et/ou des pathologies du système immunitaire. Il ne faut pas lutter contre, mais vivre avec, et comprendre le pourquoi du dérèglement de ce système.
Découpons ce mot : IM – M – UNITE
IM = Ne pas ; M = aiMe ; UNITE
C’est à dire que tout ce qui va incomber au système immunitaire va nous montrer que nous ne sommes pas en Amour et en Unité avec nous-même et notre entourage.
Le système immunitaire, c’est reconnaître ce qui est soi par rapport à ce qui n’est pas soi. De ce fait, lorsque nous vivons avec une pathologie de ce système, c’est la non reconnaissance de soi-même, c’est le non respect de soi-même, la non identification de soi-même, ne pas pouvoir se positionner par rapport à soi-même.
Quand ce système se met en action, les globules blancs vont fabriquer des lymphocytes T et des Anti corps. Ces lymphocytes servent à la reconnaissance de nous-même ou d’intrus. Les Anticorps sont la mémoire de ce qu’il y a autour de nous, ils sont le messager interne produit par nous même, des transporteurs de mémoires.
Quand ceux ci se multiplient et ne sont plus dans l’immunomodulation, c’est que le cerveau, ce puissant ordinateur, a reconnu un intrus ou ne nous reconnait pas nous-même. Donc, lorsque le système immunitaire se retourne contre nous, nous appelons cela une maladie auto-immune.
Nous pourrions expliquer les maladies auto-immunes comme une pathologie de l’autodestruction, le fait que je ne sois plus maitre de mon temple. Il y a une non-reconnaissance de soi et ce système s’emballe pour agresser et lutter contre l’intrus. Or l’intrus, c’est nous-même. Pourquoi le corps irait vers une destruction de soi ? C’est l’une des questions que nous pouvons nous poser.
Prenons l’exemple de la maladie de Crohn : c’est une maladie coeliaque. Nous nous situons donc dans l’appareil digestif, et plus précisément les intestins. Les intestins, notamment le grêle, c’est l’assimilation, c’est faire sien, c’est en moi. Le caecum, c’est le début du gros intestin qui va servir à l’élimination des déchets. Nous pouvons amener une réflexion sur le fait que je dois tenir le coup, avec toutes les choses sales, moches, merdiques que je ne peux assimiler et éliminer. Les éléments concrets à aller chercher sont le début des symptômes, les aliments qui provoquent des états inflammatoires, la période où ces symptômes surgissent… Cela va nous amener des éléments dans la compréhension de la programmation du système immunitaire à agir contre nous-même.
Liste non exhaustive de pathologies auto-immunes : Psoriasis, lupus érythémateux, purpura thrombopénique, syndrome de Sjogren, Polyarthrite, diabète…
Ces maladies sont aussi dues à une peur de dire NON. Le NON permet de se positionner et nous avons vu que les pathologies du système immunitaire étaient un non positionnement par rapport à soi-même. N’oublions pas que la reconnaissance passe par le NON et le NOM. Nous pouvons donc avoir une manifestation de nos ancêtres qui eux également n’étaient pas dans l’Amour et l’Unité. Le sens de ces adaptations intergénérationnelles serait une vie au conditionnel, c’est à dire sous conditions.
Pour résumer : la maladie a un sens. Soit vous luttez contre votre système immunitaire qui vous fait la guerre, soit vous amenez une autre compréhension, vous cessez la guerre, et vous écoutez le message que votre corps vous envoie.
La maladie est là pour nous faire évoluer, la nature est généreuse.
Je vais reprendre une phrase des alchimistes donnée par Emmanuel C. lors de ses séminaires : visite tes terres intérieures, éclaire tes démons, et rectifie.
La rectification, c’est fermer les programmes et cette rectification, c’est la personne elle-même qui va l’effectuer en se repositionnant. Nous, en tant que thérapeute, soignant, etc. nous ne pouvons donner des solutions ou quoi faire. Nous pouvons amener des propositions, des idées et accompagner, mais c’est à la personne elle-même d’effectuer son travail de reconnaissance de soi. Cela peut passer par le pardon par exemple. Pardonner n’est pas nier, pardonner c’est redonner à l’autre sa part et ne plus avoir à la porter.
Une piste de travail serait :
- trouver l’événement.
- repositionner les symptômes.
- identifier – assimiler – rectifier.
- Les rails du conflit : c’est à dire les éléments qui me remettent dans mon conflit.
- La personne doit trouver sa solution : sortir du triangle dramatique Victime – Bourreau – Sauveur.
Amenons une autre compréhension de la maladie. Ces explications ne sont qu’à titre informatif et ne font aucunement preuve de diagnostic. N’oublions jamais que le libre arbitre appartient à chacun.
Article écrit par Sébastien Moret - Accompagnant en santé
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